Désolé pour mes sautes d'humeur, mais finalement je reviens à mon ancienne adresse...

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La seule et vraie...

Je sais que je vais en faire hurler plus d'un mais ce jour est un jour de deuil, car comme tous les 21 juin, célébrer l'été ne suffit pas, il faut en outre qu'on nous assène l'insupportable fête de la musique qui permet aux brailleurs en tout genre d'envahir impunément les rues de nos chères villes (je ne parle pas que de pouvoir d'achat) et d'ajouter à une pollution atmosphérique déjà dérangeante une pollution sonore qui me fait parfois penser que le progrès doit se terrer ailleurs.

Alors, à ceux et celles qui n'ont pas la chance de pouvoir s'exiler loin loin loin le temps que les vociférations lubriques qui vont hanter nos faubourgs cessent enfin, je ne vois pas d'autre solution que de leur présenter mes plus sincères condoléances et de leur suggérer l'arme de destruction massive de décibels ci-dessous (ou tout autre modèle excipant du même procédé).

Voilà voilà voilà, ce blog prend peu à peu forme sous le regard incrédule d'une bestiole munies de nageoires, de branchies, de deux yeux globuleux et qui fait joyeusement 'blob blob' dans la bonbonnière qui lui sert momentanément de refuge en attendant mieux.

Hé oui, comme vous le savez certainement, j'ai reçu entre autres cadeaux pour mon anniversaire... un poisson ! En attendant mieux, il a trouvé refuge dans la bonbonnière en verre qui trône sur le buffet chinois du salon.

Comme vous vous en rendez compte, la pauvre bête est un peu à l'étroit et surtout une bonbonnière n'est pas un logement décent pour un poisson. Pas de filtre, pas de buleur, pas d'algues pour lui faire gousi-gousi sur le ventre quand il passe dessus, la loose intégrale ! Heureusement j'ai dans mes proches un aquariophile averti qui élève tout un tas de choses dont certains biologistes ignorent jusqu'à l'existence et qui s'ébrouent joyeusement dans un nombre invraisemblable d'aquariums de la taille d'une piscine olympique. En cette période où le logement devient "opposable" et que l'on réfléchit à donner un statut à l'animal, je me dois de prendre les devants sous peine de me retrouver tantôt sur le banc des accusés, entre un voleur de poules et un trafiquant de Smarties. On n'est jamais trop prudent.
Un poisson rouge... non, pas vraiment rouge, vous pourrez en juger par les photos qui illustrent ce billet. Disons qu'il a des oréoles rouges qui maculent un corps grisâtre d'où émergent, outre les habituelles nageoires, une paire de gros noeneoeils protubérants comme s'il avait choppé la myxomatose ; sauf que ça attrape pas la myxo un poisson... En fait, il a une sale gueule !

D'ailleurs, un cas de conscience se pose : comment nommer mon colocataire ? (Oui, je sais j'ai des questions existentielles qui font de chaque seconde de ma vie un drame Cornélien).

J'ai tout d'abord songé à "noenoeil" parce que mon frère en avait un tout pareil qu'il avait baptisé de ce doux sobriquet. Ma belle-soeur l'a appelé "Globule" dans un mail s'enquérant de la santé de la poiscaille. Il est aussi possible de l'appeler tout simplement "bubulle", à moins que je ne décide de l'affubler d'un nom Tambour Majoresque : "Gringer" (oué, comme le tigre de combat d'un célèbre super héro), ou encore "Belphégor". Bref, je suis dans l'indécision la plus totale.

Aidez moi !!

Je compte sur votre participation !

Les votes s'arrêteront le 1er Juillet à midi pile.

Bienvenue sur ma nouvelle page perso !

Désormais c'est ici que vous aurez le plaisir de suivre la suite de mes aventures Tambour Majoresques initiées voici un an sur une autre adresse.
Pourquoi cette nouvelle page ? Plusieurs raisons à cela, je vais sur-le-champ vous en exposer les principales :
- tout d'abord un certain raz-le-bol de la lourdeur structurelle du blog précédent qui ne laissait qu'une faible marge de manoeuvre en termes de créativité.
- la plateforme étant optimisée pour Internet Explorer, les nombreuxu utilisateurs de logiciels libres tels que FireFox (dont je suis) se trouvaient privés de certaines fonctionnalités
- l'impossibilité frustrante pour certains lecteurs de laisser des commentaires pour ne pas avoir de compte machin-chose. Je boycotte moi-même les autres forums pour lesquels une inscription obligatoire préliminaire conditionne l'accès à la simple note de bas de page.
- Enfin, la crise de la trentaine et la volonté de passer à autre chose, de prendre un nouveau départ n'est peu être pas totalement étrangère à cela non plus.

L'ancienne page va rester active et si j'ai le temps (et peut être surtout la patience) je rapatrierai progressivement les billets antérieurs afin de regrouper ici l'intégralité de mes élucubrations dont je revendique avec fierté la paternité délirante (venant de moi, certains hurleront - et non sans raison -  au pléonasme !).
En même temps, la symbolique de l'année est intéressante : ne remplaçons nous pas notre agenda chaque année, reléguant le précédent sur les rayonnages de notre bibliothèque, abandonné à la mémoire et offert en pâture au curieux qui ravivera peut être un jour l'un quelconque de ces souvenirs oubliés ? Alors... Qui vivra verra. D'autant que le rapatriement se fait strictement manualiter, billet par billet... vous l'aurez compris : une réelle tranche de bonheur en perspective. Je reste seul juge de cette opportunité.

Ceci n'est que le premier billet, le blog est encore en friche, ce n'est pour l'instant qu'un vaste bordel, je n'ai pas eu le temps de m'y atteler, toute la déco est à faire. Patience, tout vient à point à qui sait attendre : laissez moi le temps d'y mettre mon grain de sel !

A bientôt pour de nouvelles aventures !